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    Épidémiologie de Trypanosoma evansi en Thaïlande : études expérimentales de la transmission vectorielle par les sangsues et les tiques

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    Afin d’évaluer les liens qui existent entre les grands ruminants (bovins, chevaux…) et les petits rongeurs concernant la maladie induite par Trypanosoma evansi, cette étude s’est concentrée sur les modalités de transmission par la sangsue Hirudinaria manilliensis et par les tiques. Tout d’abord, quelques sangsues récupérées sur le terrain (7/13) se sont révélées porteuses d’ADN de Tryponosmo envansi. Il a ensuite été montré que le parasite, une fois ingéré par la sangsue, restait confiné dans le tube digestif et qu’il y mourait en quelques heures. L’ADN était quant à lui détectable pendant plus de 30 jours dans le contenu digestif de la sangsue. Aucun des essais de transmission, réalisés de 30 minutes à 30 jours après le repas infectant des sangsues sur des rats contaminés, n’a provoqué de passage du parasite à des rats sains lors d’un repas révélateur. Au vu de tous ces résultats, il semble que la sangsue Hirudinaria manilliensis n’est pas un bon vecteur de Trypanosoma evansi. Afin d’évaluer la transmission du parasite par ingestion de tiques gorgées sur animal contaminé, des expériences préliminaires ont précédé les essais de transmission. Pour assurer du possible passage du parasite à travers la muqueuse buccale, des rats et des souris ont consommé 1ml de sang contaminé. Les rats ont présenté une forte parasitémie dès 3 jours après l’ingestion des parasites. Les souris, quant à elles, sont restées négatives tout au long du suivi. La survie de T. evansi dans l’organisme de la tique a aussi été étudiée. Il est apparu que le parasite est capable de survivre entre deux et quatre heures dans les tiques du genre Rhipicéphalus. Au vu de ces deux résultats préliminaires, ils paraissait justifié de réaliser des transmissions expérimentales. Des tiques du genre Boophilus se sont gorgées sur des bovins splénectomisés infectés mais la très faible parasitémie a provoqué l’échec de la transmission aux rongeurs. Des tiques du genre Rhipicéphalus se sont gorgées sur des rongeurs infectés. Les essais de transmission aux bovins par ingestion de ces tiques sont restés négatifs. Le faible nombre de tiques récoltées a empêchée de tester la transmission de ronger par ingestion de tiques contaminées

    Attempted Transmission of Trypanosoma evansi to Rats and Mice by Direct Ingestion of Contaminated Blood and via Engorged Ticks

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    Trypanosoma evansi is a blood parasite principally transmitted by mechanical vectors (tabanids and stable flies) in large animals such as livestock. However, in other types of hosts, such as carnivores and rodents, oral transmission may be more important. In this experiment, attempts were made to infect rats and mice by the peroral route using infected blood, and ticks engorged on infected rats, in order to evaluate the potential role of ticks as passive vectors of trypanosomes. A strain of Trypanosoma evansi isolated from a cow in Thailand was grown in a rat and blood was collected at the peak of parasitaemia. In the first experiment, 5 rats and 5 mice were fed respectively with 1 ml and 0.5 ml of blood containing 107 Trypanosoma evansi/ml. In the second experiment, adult ticks belonging to the species Rhipicephalus sanguineus, which had fed on parasitaemic rats, were given as food to 3 healthy rats. For both experiments, the presence of parasites in the blood of the rats and mice was checked daily for 10 days, then every 2 days for the following 20 days. Within an average of 4.5 days post blood ingestion (from 4 to 5), 80% (CI95% 29–99) of the rats exhibited parasites by direct microscopic examination of the blood. Similarly, with an average of 4.7 days post ingestion (from 4 to 6), 60% (CI95% 15–95) of the mice exhibited blood parasites. After tick ingestion, no parasites were found in the blood of the rats fed with infected engorged ticks. Consequently, in this experiment, as in others, rats and mice appeared to be receptive by the oral route, but the possible role of ticks as a passive vector could not be demonstrated. Other models could be explored, involving the cattle tick (Rhipicephalus (Boophilus) microplus), to investigate the link from large to small animals
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